Ne vous est-il jamais arrivé de vous dire que vous avez très bien frappé la balle et de la voir prendre une trajectoire des plus curieuses ? Ou de constater qu’un de vos clubs est toujours peu agréable alors qu’un autre est votre « chouchou », avec des sensations toujours parfaites et une précision absolue ? 

Jusqu’en 1999, les règles de l’USGA, organisme régentant le golf aux États-Unis et dans une bonne partie du monde, stipulaient qu’un shaft devait avoir une rigidité uniforme dans toutes les directions. En 1999, cette règle a été modifiée. L’USGA a en effet pris acte de ce qu’il était presque impossible (sauf shafts en scandium, matériau extrêmement rare et au prix très élevé) de fabriquer industriellement des shafts se courbant de façon uniforme sur toute leur circonférence et donc vibrant de façon homogène quel que soit le plan dans lequel ils étaient montés. Les (très) vieux golfeurs qui jouaient avec des shafts en bois Hickory le savaient , eux , et prenaient garde de régler leurs clubs en conséquence, mais la religion du « progrès » avait fait croire, un temps, que ce problème n’existait plus. Cependant, une autre corporation de sportifs, les pêcheurs à la mouche, n’avait jamais abandonné la pratique consistant à régler leurs cannes de telle sorte que l’arrête en soit alignée avec la direction du lancer, ce qui visait à améliorer  la précision de leur geste.

En effet, si la vibration de votre shaft n’est pas  linéaire, des forces erratiques s’exercent sur le clubs, notamment au moment crucial du relâchement des poignets, quand l’accélération est la plus forte, et le centrage de la balle, donc la précision du coup  peuvent en être affectés. La déviation pourra être, pour de très bons shafts,  de l’ordre de 1.25 °, mais 1.25° à 135 mètres, ça fait quand même un écart de 3 mètres, alors, si vous voulez vraiment mettre toutes les chances de votre côté, faites aligner vos shafts en fonction de leur position d’oscillation linéaire (Flat Line Oscillation – FLO) !